Semaine de la police : Découvrez les patrouilles conjointes autochtones et la DPSU !

11 mai 2021

Chaque année, la Semaine de la police est une occasion pour les corps de police de souligner des réalités du milieu policier et des communautés qu’ils desservent. C’est pourquoi le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et son partenaire, le Centre d’amitié autochtone de Montréal (CAAM), souhaitent vous faire découvrir les patrouilles conjointes autochtones.

Ces dernières ont été conçues pour offrir des interventions adaptées à la culture et à la réalité des Autochtones en situation de vulnérabilité. Depuis 2014, des intervenants sociaux du CAAM patrouillent avec des policiers de postes de quartier (PDQ), pour aller à la rencontre des membres des Premières Nations, des Inuit et des Métis vivant en situation de vulnérabilité à Montréal, et leur venir en aide, là où ils se trouvent. En mai 2021, le CAAM a doublé le nombre de ses intervenants sociaux au sein des patrouilles conjointes autochtones ce qui permet de couvrir plus de plages horaires et de secteurs.

Au sein du SPVM, les patrouilles conjointes autochtones relèvent de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU), une unité qui gagne aussi à être connue.

La Division de la prévention et de la sécurité urbaine en bref

Cette unité corporative est garante de la vision et de la cohérence organisationnelle en matière de prévention, d’adaptation des pratiques aux problèmes sociaux et de relations avec les citoyens.

La DPSU agit en soutien aux différentes unités, dont les postes de quartier (PDQ). Elle regroupe 42 employés policiers et civils qui travaillent à temps plein en matière de prévention et de relations avec la communauté.

Son personnel coordonne et propose des orientations et des priorités corporatives en fonction de l’évolution des nouvelles tendances, des besoins et des attentes des citoyens montréalais.

Cette division comprend, entre autres :

  • des mandataires et des agents conseillers assignés à des dossiers sociaux au sein de la DPSU tels que la violence conjugale et intrafamiliale, la santé mentale, l’itinérance, l’exploitation sexuelle, la maltraitance des personnes aînées et les interventions jeunesse ;
  • des équipes mixtes jumelant des policiers et des intervenants telles que l’EMRII, l’ESUP, ou les patrouilles conjointes autochtones ;
  • des policiers affectés au Module des incidents et des crimes haineux ainsi qu’à la formation RIC (Réponse en intervention de crise) offerte aux patrouilleurs ;
  • une équipe dédiée au Réseau de la sécurité pour soutenir les PDQ, les enquêtes régionales et spécialisées du SPVM dans leurs activités de prévention et de résolution de problèmes.

Par ailleurs, la DPSU développe des programmes corporatifs ainsi que des outils de prévention et d’intervention à l’intention de l’ensemble des policiers du Service. Citons, à titre d’exemple, le modèle Intervention policière auprès des aînés maltraités (IPAM) pour nommer que celui-ci.

Pour en savoir +

Patrouilles conjointes autochtones

Autres pratiques policières innovantes au sein du SPVM

Brigade des espaces publics
Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ESUP)
Équipe mobile de référence et d’intervention en itinérance (EMRII)
E=MC2 au service des personnes en situation d’itinérance
Équipe métro d’intervention communautaire (EMIC)
Patrouilles conjointes autochtones
Formation en endiguement et en désescalade
Patrouilleurs RIC (Réponse en intervention de crise)
Modèle Intervention auprès des aînés maltraités (IPAM)