Au Service de police de la Ville de Montréal, le partenariat avec la communauté ne s’est pas bâti de façon spontanée : c’est un processus qui s’est développé graduellement et qui, avec le temps, est devenu une véritable structure de vigilance, démontrant chaque jour son importance.
De fait, ce partenariat se retrouve aussi dans la définition de nos orientations visant à relever les défis de l’intervention policière dans une société en changement. D’ailleurs, en impliquant les partenaires au moment de l’élaboration de stratégies, de la planification des actions et de l’évaluation, le SPVM démontre une réelle volonté d’agir en toute transparence, avec et pour les citoyens.
Cela dit, la nouvelle structure de vigilance permet au SPVM de maintenir un dialogue constant avec les citoyens et les partenaires, et d’entretenir un lien de confiance avec eux, tout en favorisant l’amélioration des relations entre notre organisation et les différentes commu¬nautés culturelles de Montréal.
Pour le SPVM, cette plateforme d’échanges privilégiée permet de prévenir et de mieux gérer les situations qui peuvent entacher les relations police/citoyens. Pour les partenaires, cette structure est un lieu de convergence pour faire connaître leurs préoccupations et besoins en matière de sécurité et pour influencer le SPVM dans ses choix stratégiques en matière de relations avec la communauté, grâce aux comités de vigie.
En plus de contribuer à canaliser nos efforts dans une même direction, cette structure nous permet donc d’agir de façon cohérente et complémentaire plutôt que de travailler en solo. Tout compte fait, le mandat de la structure de vigilance peut se résumer comme suit :
La structure de vigilance du SPVM est composée de sept comités de vigie :
De même que d’un comité stratégique et de divers partenariats formels ou informels aux niveaux régional et local.
Les rencontres des comités sont des moments privilégiés de recherche de solutions pour des problèmes concrets, en lien avec la mission du SPVM. Pour ce faire, des mandats leur seront proposés et les réflexions des comités devront se poursuivre autour de thèmes prédéterminés, notamment :
La structure de vigilance consolidée propose la tenue de quatre rencontres par année pour les comités de vigie (ou plus au besoin) et de quatre ou six rencontres pour le comité stratégique, dont deux avec des membres des divers comités de vigie.
Une à deux fois par année, deux membres (un membre du SPVM et un citoyen) de chacun des comités de vigie viendront rencontrer les membres du comité stratégique afin d’échanger sur leurs rencontres respectives dans les PDQ. Ceci améliora la compréhension du comité stratégique des travaux des comités de vigie, ce qui alimentera la réflexion du comité stratégique – qui a pour mandat, rappelons-le, de conseiller la direction du SPVM.
Un des éléments novateurs de la réforme de la structure actuelle est le fait que les rencontres des comités de vigie se tiendront dans des PDQ de chacune des régions. Chaque fois, des invitations à ces rencontres seront envoyées à divers organismes cibles et aux citoyens. Pour nous, cette façon de faire permettra d’être plus proche de la réalité terrain. En outre, les rencontres seront une des façons de multiplier les occasions d›échanges entre le SPVM et les citoyens.
Par ailleurs, des mesures de suivi sont prévues afin d’assurer l’efficacité de la structure. Entre autres, un bilan annuel permettra de faire un constat sur les besoins de sécurité des communautés et des groupes, et les travaux des comités seront colligés.
Les membres des comités de vigie, du comité expert et du comité stratégique proviennent d’organismes communautaires ou institutionnels. De plus, ils siègent à titre bénévole et personnel, pour un mandat d’une durée pré-déterminée:
L’objectif avec cette réforme est d’assurer un renouveau et de garder les membres actifs et motivés.