La lutte contre la violence armée est une priorité et un effort collectif au SPVM.
Le SPVM s’attaque à la violence armée sur plusieurs fronts. Il s’agit d’un effort collectif des équipes, tant du côté des postes de quartier que des équipes spécialisées. La collaboration des partenaires institutionnels et communautaires, de même que celle de la population, est essentielle dans la lutte contre un tel phénomène.
La violence armée a des répercussions graves sur les jeunes et leur entourage. Nombreuses sont les causes qui peuvent mener les jeunes à la violence armée, entre autres :
Grâce à la mobilisation de tous les acteurs, nous pouvons détecter les comportements à risque, soutenir les jeunes et prévenir la violence armée. Pour en savoir plus sur les conséquences de la violence armée et comprendre l’importance du rôle de chacun et chacune, visionnez ces vidéos :
Violence armée : prévention et mobilisation
Grâce à la concertation de la police, des partenaires, des écoles et de la population, il est possible de détecter les comportements à risque, soutenir les jeunes et prévenir la violence armée. Découvrez comment le rôle de chacun et chacune peut faire une différence dans la lutte contre la violence armée.
Violence armée : conséquences chez les jeunes
La violence armée peut avoir des conséquences graves, tant sur le volet humain que le volet légal. Voyez l’importance de prendre les bonnes décisions aujourd’hui pour éviter les impacts à long terme.
Violence armée : réseaux sociaux
Les jeunes sont exposés au numérique en bas âge. Les réseaux sociaux ont des bienfaits, mais aussi des effets néfastes qui peuvent parfois se transposer dans le monde réel. Visionnez la vidéo pour en apprendre davantage sur l’importance de travailler ensemble pour amener les jeunes à développer les bons réflexes et à bien utiliser les réseaux sociaux.
Combattre une culture de banalisation de la violence et des armes à feu doit se travailler en responsabilité partagée, c’est-à-dire avec les partenaires communautaires et institutionnels. C’est dans ce contexte que la Ville de Montréal et le SPVM ont organisé le Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée : s’unir pour la jeunesse en 2022.
Bâtir des ponts avec les partenaires est crucial dans la lutte contre un tel phénomène que la police ne peut régler à elle seule. La prévention et la répression ne sont pas contraires, elles sont complémentaires.
Quelques ressources d’aide et de soutien
La collaboration de la population est primordiale dans la lutte contre la violence armée.
Toute information peut être communiquée au 911, à un poste de quartier ou de manière anonyme avec Info-Crime Montréal. L’information détenue par un citoyen ou une citoyenne est peut-être le morceau manquant à une enquête en cours.
1. Montréal est-elle une ville sécuritaire?
Malgré la période difficile que nous traversons en matière de violence armée, Montréal demeure l’une des grandes villes nord-américaines les plus sécuritaires. À titre de métropole du Québec, Montréal fait face à des défis qui n’ont pas la même ampleur ou qui n’existent pas ailleurs dans la province.
Dans une métropole comme Montréal, les individus les plus actifs criminellement sont souvent mobiles. Ils ne restent pas confinés à un seul endroit. Pour contrer cette criminalité mobile, le SPVM travaille régulièrement en étroite collaboration avec ses partenaires des autres corps de police.
2. Quelles sont les principales causes expliquant le phénomène de la violence armée?
Elles sont multiples : culture de la violence; glorification des armes à feu et banalisation de leur utilisation; sentiment d’impunité; absence de craintes quant aux conséquences humaines et légales; plus grande accessibilité des armes à feu; réactions à des menaces et de l’intimidation; etc.
La criminalité d’aujourd’hui est plus imprévisible et impulsive. C’est souvent en réponse à une situation. Un rien peut mener à l’escalade, au désir de vengeance. Certaines rivalités prennent de l’ampleur dans les réseaux sociaux et se déplacent ensuite dans la rue.
3. Le SPVM s’inspire-t-il de ce qui se fait ailleurs?
Oui. Une métropole comme Montréal se doit de rester à jour sur ce qui se fait dans les autres grandes villes nord-américaines afin de réduire la violence armée. Le SPVM s’inspire, entre autres, des grands principes qui sous-tendent le modèle de Glasgow. Ce dernier entrevoit la problématique de la violence armée comme un enjeu de santé publique au sein duquel l’ensemble des acteurs institutionnels et communautaires travaillent de manière concertée. L’objectif de cette approche est de détecter les divers facteurs de risque et de les prendre en charge afin d’influencer positivement le parcours de vie des individus.
Le SPVM entretient en plus d’étroites relations avec plusieurs services de police au Canada et à l’extérieur du pays. Cette collaboration avec d’autres corps de police est également utile afin de localiser, d’arrêter et de rapatrier des suspects qui tentent de se terrer à l’extérieur de Montréal après y avoir commis des crimes.
4. Certaines personnes prônent la répression policière alors que d’autres affirment qu’il faut plutôt miser sur la prévention. Qu’en pense le SPVM?
La violence armée est un enjeu de société que la police ne peut régler à elle seule. Combattre une culture de banalisation de la violence et des armes à feu doit se travailler en responsabilité partagée, c’est-à-dire avec les partenaires communautaires et institutionnels. La prévention et la répression ne sont pas contraires, elles sont complémentaires.
5. Le SPVM a ajouté des caméras de sécurité urbaine à son réseau. Sont-elles vraiment utiles dans la lutte contre la violence armée?
Sommairement, il faut retenir que la bonification du réseau de caméras de sécurité urbaine du SPVM s’inscrit dans les nombreuses mesures déployées afin de sécuriser les quartiers. Les caméras de ce type constituent un outil additionnel dans la lutte contre la criminalité, notamment la lutte contre la violence armée.
Leurs images peuvent être visionnées en temps réel et ainsi permettre de transmettre des informations essentielles à nos équipes sur le terrain, dans certaines situations. Les images sont enregistrées et peuvent ainsi être utilisées pour des enquêtes policières visant à arrêter les responsables d’actes criminels.
6. En terminant, que dois-je faire comme citoyen ou citoyenne si je détiens de l’information?
La collaboration de la population est primordiale dans la lutte contre la violence armée. Il n’y a pas d’information trop petite à fournir à la police quand il est question d’un événement précis ou d’individus dangereux. Vous détenez peut-être un élément d’information qui sera utile à nos unités aux enquêtes criminelles. Toute information peut être communiquée au 911, à un poste de quartier ou de manière anonyme avec Info-Crime Montréal.