La cavalerie représente un élément déterminant de la présence du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur tout le territoire, puisqu’elle permet notamment d’assurer une visibilité et une patrouille policière dans des endroits autrement difficiles d’accès.
Description de l’unité
La cavalerie du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) compte :
Les cavaliers sont répartis entre 3 groupes de travail de 3 cavaliers. Il y a 2 quarts de travail, en alternance de jour et de soir.
Rôles et responsabilités de la cavalerie
Location de services
Il est possible de louer les services de la cavalerie pour :
Pour de plus amples informations, veuillez communiquer avec l’équipe de la commercialisation du SPVM.
La cavalerie a été instituée en 1885. À cette époque, elle était composée de six cavaliers et l’écurie était située à l’angle des rues Rachel et Christophe-Colomb.
Son rôle consistait alors à :
Les années 40
En 1947, le centre-ville de Montréal est aux prises avec un gros problème de circulation. Le directeur de l’époque, M. Langlois, décide de faire patrouiller, dans le secteur, des policiers à cheval rapatriés d’un peu partout sur le territoire : l’exercice s’avère un franc succès. C’est ainsi qu’en 1948, la cavalerie s’intègre au service de circulation.
Les années 50
Le plus grand nombre de cavaliers est recensé vers 1950, où la cavalerie compte 45 chevaux. Parmi ceux-ci, 30 sont affectés à la circulation dans le centre-ville et 15 à la patrouille des parcs (tels que le parc du Mont-Royal, le parc Jarry, l’île Sainte-Hélène). Ils sont présents aux parades et, quelquefois, aux funérailles civiques.
En 1955, la cavalerie cesse de patrouiller dans le centre-ville et 17 chevaux sont vendus. Les 24 chevaux restants desservent les parcs.
Les années 60
Puis, en 1962, on érige une écurie sur le mont Royal alors que la cavalerie acquiert un premier cheval Palomino, une race qui sera privilégiée pendant une vingtaine d’années. C’est en 1995 qu’une autre race de chevaux est adoptée, le cheval Canadien, beaucoup plus robuste et mieux adaptée aux besoins des patrouilleurs.
Les années 80
Au cours des années suivantes, le nombre de chevaux fluctue au gré des directions qui se succèdent. En 1981, alors qu’une pétition de 140 000 noms est recueillie par une citoyenne, Mme Hurteau, pour garder la cavalerie en fonction, un rapport d’évaluation sur le bien-fondé de la cavalerie est commandé : les dirigeants en viennent à la conclusion que la cavalerie est le moyen le plus efficace et le plus sécuritaire pour patrouiller dans les espaces verts.
Aujourd’hui
De nos jours, nous comptons toujours sur la cavalerie pour patrouiller dans les rues de Montréal, garder une présence policière dans nos parcs et ainsi augmenter le sentiment de sécurité de nos citoyens.