Q1. Pourquoi est-ce que le SPVM a décidé de publier des rapports trimestriels alors qu’il existe déjà des rapports annuels?
Dans une optique de transparence, le SPVM a choisi de publier des rapports sur une base trimestrielle afin de donner une information qui est le plus à jour possible à l’ensemble de la communauté.
Le SPVM souhaite également que la diffusion de ces rapports permettra de mieux faire connaître les réalités du travail policier et qu’elle contribue à protéger le sentiment de sécurité de la population.
Q2. Est-ce que l’information contenue dans les bilans trimestriels est différente de celle qui se retrouve dans les rapports d’activité annuels du SPVM?
Les rapports trimestriels contiennent une grande partie des statistiques sur la criminalité, la sécurité routière et sur les appels reçus au 911 qui se retrouveront sur une base annualisée dans les rapports d’activité annuels du SPVM.
Les données contenues dans les bilans trimestriels ont été soigneusement choisies. Il s’agit d’indicateurs priorisés qui permettent d’informer les citoyens sur l’essentiel de l’activité dans leur secteur.
À noter également qu’il s’agit de données évolutives. Les statistiques annuelles publiées dans les rapports d’activité pour une catégorie donnée ne correspondront donc pas nécessairement à une addition des chiffres contenus dans les rapports trimestriels.
Par exemple, un événement lors duquel une personne est blessée lors d’une altercation pourrait être classé dans un premier temps comme une voie de fait grave. Si la victime venait à perdre la vie, ce même événement pourrait finalement se trouver dans les statistiques d’homicides dans un rapport publié ultérieurement.
Q3. Est-ce que de nouvelles catégories de statistiques pourraient éventuellement être ajoutées aux rapports trimestriels?
Oui. Les rapports trimestriels sont des documents dont la forme et le contenu sont susceptibles d’évoluer et d’être bonifiés. Le SPVM a la volonté de rendre disponible le plus d’information possible des citoyens en fonction des moyens dont il dispose pour les collecter.
Le SPVM doit également s’assurer que les données recueillies sont fiables et donnent un portrait juste de la situation avant de les rendre publiques.
Q4. En consultant le plus récent bilan trimestriel du poste de quartier de mon secteur, j’ai remarqué une augmentation importante d’une catégorie de crime. Comment peut-on expliquer cette situation?
Les bilans trimestriels contiennent des statistiques portant sur une période relativement courte et sur des événements s’étant produits sur un territoire restreint. Certains de ces événements qui seront compilés dans les rapports auront donc eu lieu un très petit nombre de fois lors de la période couverte par le bilan.
Plus le nombre de fois où s’est produit un événement est petit, plus la variation statistique sera grande s’il venait à y avoir une hausse ou une diminution. Prenons l’exemple, d’un crime peu courant comme le délit de fuite de fuite qui s’est produit seulement trois fois sur le territoire d’un PDQ. Si quatre délits de fuite devaient être enregistrés dans la période suivante, on assisterait alors à une augmentation de 25 %. Dans les faits, l’augmentation demeure tout de même modeste.
L’analyse de certaines statistiques contenues dans les bilans demande donc de prendre une perspective de plus long terme et de prendre en compte le contexte plus large de la criminalité à Montréal.
Q5. À qui est-ce que je peux m’adresser pour obtenir davantage d’information concernant des statistiques contenues dans les bilans trimestriels?
Nous vous invitons à nous écrire en remplissant un formulaire sur notre site Web.