La police de

Mon quartier


Pour des interventions culturellement adaptées auprès des communautés autochtones

En juin 2015, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a signé une entente de collaboration avec le Réseau autochtone de Montréal. Cette entente a mené à la réalisation d’actions concrètes sur le terrain. Parmi celles-ci figurent, entre autres, la formation et la sensibilisation de milliers de policiers sur les réalités et les besoins des membres des communautés autochtones.

Saviez-vous que ?

Depuis 2015, 3 600 policiers du SPVM ont participé à une formation ou à une session d’information offerte par la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU) et ses partenaires.

D’une durée de 4 h 30, cette formation porte sur l’histoire des membres des Premières Nations, des Inuit et des Métis, des années 1800 à ce jour; sur la situation actuelle des personnes issues de ces communautés vivant en situation de vulnérabilité à Montréal; et sur la façon de les guider vers des ressources d’aide.

1 600 policiers ont suivi cette formation qui a été offerte à 20 reprises et continue d’être diffusée par Carlo DeAngelis, agent de liaison autochtone de la DPSU, en collaboration avec Pierre Picard, consultant en intervention psychosociale de Gripma, et avec des intervenants autochtones. Depuis 2018, cette formation est obligatoire pour tous les patrouilleurs et les sergents au sein des postes de quartier (PDQ).

Cette année, les prochaines séances de cette formation se tiendront les 12, 18, 19 et 25 novembre prochains. Environ 45 policiers sont attendus à chacune de ces séances pour un total approximatif de 180 participants.

D’autres séances de cette formation sont prévues en 2022-2023.

Depuis 2015, 2 000 policiers ont également participé à une des 140 sessions d’information plus ciblées, d’une durée de 1 h 30, afin de se familiariser avec les diverses offres de service des organismes venant en aide aux membres de ces communautés. Jusqu’à maintenant, 15 partenaires autochtones différents se sont prêtés à cet exercice qui permet à toutes les parties de mieux arrimer leurs efforts.

Un long chemin parcouru prometteur d’avenir

Désormais, les patrouilles conjointes autochtones menées en partenariat avec le Centre d’amitié autochtone de Montréal comptent plus d’effectifs pour couvrir plus de secteurs sur l’ensemble du territoire Montréalais. En 2021, le CAAM a doublé le nombre de ses intervenants sociaux au sein de ces patrouilles en le faisant passer de 2 à 4. Cela permet aux patrouilles d’offrir une présence à temps plein du centre-ville jusqu’à Dorval. Déployées en 2014, ces patrouilles vont à la rencontre des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis vivant en situation de vulnérabilité à Montréal, afin de leur venir en aide, là où ils se trouvent.

Par ailleurs, le SPVM participe au projet Iskweu. Cette initiative du Foyer pour femmes autochtones de Montréal a pour but d’accompagner les familles lorsqu’il y a disparition d’une femme ou d’une fille autochtone et de collaborer avec la police dans une telle situation.

Pour le SPVM et ses partenaires, la formation, la sensibilisation, les patrouilles conjointes autochtones et ce projet constituent autant de réalisations pour adapter leur offre de service en tenant compte des enjeux propres à la réalité des communautés autochtones. Ces initiatives témoignent du long chemin parcouru et préparent un avenir prometteur aux interventions policières culturellement adaptées aux besoins de ces communautés.

Rappelons qu’en 2015, l’entente signée par le SPVM et la communauté autochtone urbaine de Montréal visait notamment à :

  • Normaliser le partenariat ;
  • Contribuer à l’optimisation des compétences du personnel du SPVM ;
  • Accompagner la Communauté dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de prévention ;
  • Associer la Communauté dans les stratégies d’intervention (prévention et réponse) quant aux femmes autochtones disparues.

Pour en savoir +

Patrouilles conjointes autochtones