La police de

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Surdoses aux opioïdes et naloxone

Le commandant de la Division du crime organisé du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Michel Bourque, a accordé une entrevue à Daniel Renaud de La Presse qui a alimenté le contenu de deux articles.

Dans le premier article paru le 1er mars dernier, on apprend, entre autres, que « le SPVM a enregistré 65 surdoses mortelles aux opioïdes en 2020, comparativement à 28 en 2019, soit le double. Au cours du premier mois et demi de 2021 (en date du 15 février), on enregistre déjà neuf morts, comparativement à sept pour la même période l’an dernier. »

Dans le second article paru le 2 mars 2021, il est question de la présence d’isotonitazène à Montréal, un nouvel opioïde de synthèse plus puissant que le fentanyl. Dans sa lutte contre les stupéfiants, le SPVM a mis la main sur 3517 comprimés d’isotonitazène en 2020, mais pas encore en 2021.

La naloxone sauve des vies

Comme l’a mentionné Michel Bourque : « On a formé près de 3300 policiers à l’administration de la naloxone. Depuis le 10 novembre, on a déployé 174 petites trousses dans nos unités de gendarmerie, nos postes de quartier et nos unités de soutien. Rapidement, nous avons vu des résultats. Nos interventions se sont soldées par des vies sauvées. On est très fiers de cette partie-là de notre travail ».

Selon des chiffres du SPVM, la naloxone a été administrée à 50 % des victimes de surdose en 2020, mais la proportion est passée à 75 % depuis le début de 2021. Depuis novembre dernier, les policiers du SPVM peuvent l’administrer comme les paramédicaux.

Pour en savoir +

La Presse, 1er mars 2021 : Surdoses aux opioïdes à Montréal « Jouer à la roulette russe avec deux balles dans le barillet »
La Presse, 2 mars 2021 : L’isotonitazène dans le viseur de Santé Canada