Le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, fait état aujourd’hui des réalisations de ses 100 premiers jours à la tête du SPVM. Il revient essentiellement sur les trois priorités qu’il a établies dès son entrée en fonction, soit le recrutement et la rétention; le rapprochement avec la population et la lutte contre la violence armée.
Recrutement et rétention
« Nous avons posé les gestes qui étaient nécessaires pour stopper l’hémorragie. Pour ce faire, nous avons mis en place des mesures historiques afin de favoriser l’attractivité, le recrutement et la rétention. Ajoutons à cela l’approbation de la convention collective par les policières et policiers de Montréal, sans l’expression de moyens de pression », d’annoncer avec fierté Fady Dagher, directeur du SPVM.
Le SPVM a besoin de nouvelles recrues issues de la diversité pour représenter toutes les populations et des nouveaux candidat(e)s au parcours « social » pour bénéficier de leur expérience, bonifier ses expertises et l’aider à construire des ponts avec ses partenaires et ses clientèles plus vulnérables.
Rapprochement avec la population
« En 2023, nous n’avons d’autres choix que de travailler de manière intégrée avec nos partenaires de tous horizons. À cet effet, je suis très heureux d’annoncer, pour le début de septembre, un tout nouveau programme destiné aux recrues : une expérience immersive de quatre semaines dans la communauté. »
Trois intentions sont visées par cette nouvelle initiative :
Monsieur Dagher s’est également livré à plusieurs conférences, activités et rencontres avec de nombreux partenaires depuis son entrée en poste en plus de multiplier ses rencontres avec les policières et policiers sur le terrain.
Lutte contre la violence armée
S’il est une autre priorité qui a grandement retenu l’attention de tous depuis les débuts de la pandémie, c’est bien celle de la lutte contre la violence armée. Les efforts pour freiner ce phénomène sont constants et sans relâche depuis le début de l’année :
Le directeur du SPVM a tenu à souligner l’importance de ne pas se limiter à une réponse policière et de coordonner les efforts et la stratégie avec les familles et les milieux communautaires. Des solutions de rechange à la violence doivent être offertes aux individus impliqués dans la violence armée et les interventions doivent se faire en amont des épisodes de violence.
Soulignons en terminant que l’accomplissement de ces réalisations n’aurait pu être possible sans le travail acharné des équipes du SPVM, la collaboration de la Fraternité des policières et policiers de Montréal et l’appui sans faille de la mairie de Montréal et du ministère de la Sécurité publique.