Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) tient à signaler la hausse importante des cas de sextorsion qui lui sont rapportés cette année, particulièrement depuis le début de l’été. L’unité de l’exploitation sexuelle des enfants sur internet a reçu un peu plus de 100 plaintes à ce jour en 2023. Or, ce nombre était d’une trentaine pour la même période en 2022. Le SPVM appelle les jeunes et leur entourage à la vigilance sur les réseaux sociaux.
Modus operandi
Les victimes de sextorsion sont en grande majorité des adolescents âgés entre 14 et 17 ans. La personne, qui prétend être une jeune fille, entre en contact avec la victime via les réseaux sociaux. Elle converse avec celle-ci pendant quelques heures ou quelques jours, le temps d’établir un lien de confiance. Une fois le contact bien établi, la victime est invitée à échanger des photos ou vidéos de nature sexuelle.
Après l’obtention d’images ou de vidéos, une somme monétaire est exigée. Si la victime refuse d’obtempérer, on cherchera à l’intimider en menaçant de publier ses images en ligne ou de les transmettre directement à ses amis ou aux membres de sa famille.
Les adolescentes peuvent aussi être victimes de sextorsion. Dans certains cas, la personne avec qui elles échangent va exiger, sous la menace de tout publier, qu’elles leur remettent de l’argent ou encore d’autres photos et vidéos à caractère sexuel.
Les paiements demandés vont être effectués via différentes applications ou cartes-cadeaux électroniques.
Quelques conseils de prévention
Quoi faire si on est victime de sextorsion?
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