Au cours des semaines du 23 et du 30 septembre dernier, des policières et policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), et huit autres du Service de police du Nunavik (SPN) ont patrouillé conjointement dans les secteurs du Centre-ville – Ville-Marie Est, de Ville-Marie Ouest, Westmount, du Plateau-Mont-Royal et de Dorval.
À raison de quatre jours par semaine, elles et ils ont effectué ensemble plus de 100 heures de patrouille afin d’aller à la rencontre des membres de la communauté inuite qui résident ou séjournent à Montréal.
Faciliter le dialogue et rassurer
En fait, cette initiative s’est imposée à la suite d’événements qui sont survenus il y a quelques mois au Nunavik, au nord du Québec, et qui ont eu des répercussions sur le sentiment de sécurité des Inuits présents à Montréal.
Face à cette situation, une action concertée entre le SPVM et le SPN s’est avérée nécessaire pour sécuriser ces personnes, en collaboration avec la Ville de Montréal, l’Administration régionale Kativik (ARK) et les organismes communautaires inuits.
Dans le cadre de cette patrouille conjointe, le personnel policier du SPVM et du SPN s’est investi pour faciliter le dialogue, rassurer ces personnes, encourager les victimes et les témoins à signaler toute situation compromettant leur sécurité ou celle d’autrui.
Vivre une expérience sans précédent
La plupart du temps, deux policiers du SPN ont patrouillé avec un duo du SPVM, composé de membres du Module d’action par projet (MAP), des patrouilleuses et patrouilleurs à pied ou des agent(e)s sociocommunautaires des postes de quartier (PDQ) 5, 12, 21, et 38.
Les patrouilleurs ont également fait la connaissance des membres de l’Équipe dédiée aux disparitions, recherche de famille et enlèvement (EDRE) et de l’Équipe mobile de référence et d’intervention en itinérance (EMRII).
Le fait de jumeler des policières et policiers du SPVM et du SPN qui travaillent habituellement au Nunavik était une première pour les deux services. L’ensemble des effectifs déployés se sont montrés satisfaits de cette expérience et souhaitent revivre celle-ci. Ces policières et policiers ont d’ailleurs proposé des pistes d’amélioration en vue de pouvoir poursuivre cette collaboration.
Merci à toutes les policières et tous les policiers qui ont participé à cette patrouille conjointe, sous la coordination de la conseillère civile en développement communautaire de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU), Adrienne Campbell.
Comment communiquer avec les corps policiers
Les policières et policiers ont sensibilisé les membres de la communauté inuite résidant ou séjournant à Montréal à l’importance de communiquer avec la police en cas d’intimidation, de menaces, d’acte criminel ou pour signaler toute situation préoccupante.
À Montréal
Au Nunavik
Sur la photo, de gauche à droite : Angélique Beaudet, commandante et cheffe du PDQ 12, Adrienne Campbell, conseillère civile en développement communautaire de la DPSU, Michel Yigit, patrouilleur à pied du PDQ 12, Vincent-Olivier Lalancette, Ahmed Dahamni, Félix Raymond et Jean-Simon Bernatchez, quatre des huit policiers du SPN