Dans le cadre la Semaine de la sensibilisation Musulmane (SSM), les agents conseillers Ashlee-Lynn Mailloux et Marc Bellerose du Module des incidents et crimes haineux (MICH) ont participé à ce webinaire, le 26 janvier dernier. À cette occasion, ils ont expliqué la différence entre un incident et un crime haineux, présenté le module spécialisé au sein duquel ils travaillent ainsi que l’importance et la façon de dénoncer ces situations à titre de victime ou de témoin.
Parmi les autres panelistes, notons également : Abdelhaq Sari, conseiller de ville, Montréal-Nord, vice-président de la Commission de la sécurité publique (CSP), Geneviève Mercier-Dalphond, doctorante en Religions et Philosophies, School of Oriental and African Studies, Alex Norris, président de la CSP. Pour sa part, Shahad Salman, avocate, a agi à titre de modératrice. Provenant d’horizons différents, ils sont arrivés au consensus suivant : la communication est essentielle pour défaire les préjugés et la haine, apprendre mutuellement à se connaître pour mieux vivre ensemble.
Module des incidents et crimes haineux
Le Module des incidents et des crimes haineux relève de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU) du SPVM. Depuis 2016, ce module réunit deux agents conseillers et deux sergents-détectives qui traitent exclusivement les incidents, qu'ils soient criminels ou non, et les crimes haineux, sur l’ensemble du territoire montréalais.
Les agents conseillers sont chargés de répertorier, d'analyser et de quantifier ce type d’incidents et de crimes. Ils utilisent également des méthodes de prévention adaptées aux préoccupations et aux réalités rencontrées qui recoupent souvent des problèmes sociaux. Les sergents-détectives ont le mandat d’enquêter et d’engager des poursuites le cas échéant, avec le consentement de la victime. Tous sont axés sur une intervention rapide auprès de la personne concernée et de sa communauté pour renforcer leur sentiment de sécurité.
Au sein du SPVM, le traitement des incidents et des crimes haineux est ainsi centralisé. Cela lui permet de développer une expertise plus pointue, d’avoir une vue d’ensemble des problématiques actuelles, de suivre l'évolution de celles-ci, et de renforcer ses partenariats avec les différentes communautés culturelles. En fait, le SPVM priorise la lutte contre ce type de délit, quelle que soit la gravité de l'acte. Il est essentiel pour le Service de sensibiliser la population au phénomène des incidents et des crimes haineux ainsi que d'encourager sa vigilance.
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