Les drogues de synthèse, tout comme les autres drogues illégales, sont régies par la loi canadienne. La possession, le trafic ou la possession en vue d’en faire le trafic, la production, l’importation et l’exportation des drogues de synthèse sont des actes illégaux. Les sanctions et les peines sont variables selon la substance et le délit.
De façon générale, les drogues de synthèse sont mises en marché sous forme de comprimés attrayants et disponibles à petits prix. Ainsi, elles sont plus accessibles pour toutes les clientèles.
La banalisation ajoute au danger de la consommation. Certains l’expliquent, entre autres, par le fait qu’avaler un comprimé semble moins associé à la consommation de drogues que de s’injecter, fumer ou renifler une substance illicite. Mais consommer des drogues de synthèse, c’est toujours risqué.
Le crime organisé continue de dominer le marché des drogues synthétiques ici comme ailleurs au Canada. De cette manière, il assure le financement de multiples autres activités illicites aux dépens de la société.
Au SPVM, les enquêteurs des quatre divisions et les enquêteurs des unités spécialisées font la lutte aux trafiquants de drogue.
Le SPVM souhaite rappeler quelques conseils de prévention pour votre sécurité dans les bars et lors d’événements festifs.
CONSEILS DE PRÉVENTION
Pour en connaître davantage sur les effets du GHB, veuillez consulter la fiche d’information portant sur cette drogue disponible sur le site du gouvernement du Québec à quebec.ca.
Une page de sensibilisation destinée aux jeunes adultes et portant sur les dangers du GHB est également disponible ici.
La possession de GHB est illégale. Le simple fait d’en avoir une petite quantité sur soi peut entraîner des sanctions et l’ouverture d’un casier judiciaire.
N’hésitez pas à porter plainte à la police si vous avez été victime d’un crime ou d’abus. Pour toute urgence, faites le 911.
Vous pouvez également signaler toute activité criminelle de manière anonyme et confidentielle auprès d’Info-Crime Montréal en composant le 514 393-1133, ou en visitant leur site Web à infocrimemontreal.ca.
Lancé par le gouvernement du Québec, le projet Trajectoire vise à permettre à une victime présumée d’intoxication à son insu (GHB ou autres substances) de se rendre rapidement à l’urgence de n’importe quel centre hospitalier pour le prélèvement d’un échantillon d’urine. Le centre hospitalier communique ensuite avec le service de police local pour la suite des démarches.
L’intoxication présumée doit avoir eu lieu dans les 48 dernières heures, puisque passé ce délai, il devient plus difficile de détecter les substances ayant pu être utilisées.
Voici les principales étapes du projet Trajectoire :
Étape 1
Une victime présumée d’intoxication à son insu* se présente à l’urgence d’un centre hospitalier pour le prélèvement d’un échantillon d’urine.
Étape 2
Avec son consentement, le centre hospitalier communique avec le service de police local pour lui remettre l’échantillon, qui sera analysé en laboratoire.
Étape 3
Une policière ou un policier communique directement avec la victime pour recueillir des précisions supplémentaires.
Étape 4
Une enquête est déclenchée par le service de police ayant autorité sur le territoire où l’intoxication involontaire a eu lieu.
En tout temps, une victime peut joindre son service de police local en composant le 911.
* À noter que le projet Trajectoire vise à accompagner les victimes présumées d’intoxication à leur insu n’ayant pas lieu de croire qu’elles ont subi une agression sexuelle. Dans les cas où il y a une agression sexuelle, les victimes sont prises en charge par les centres hospitaliers désignés.
Ce dépliant s'adressant aux jeunes est publié par le ministère dela Santéet des Services sociaux du Québec. Il explique clairement les effets des différentes drogues de synthèse :
Les jeunes et les drogues de synthèse
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TEL-JEUNES
Montréal et environs: 514-288-2266
Service sans frais et confidentiel
24 heures sur 24, 7 jours sur 7
DROGUE : AIDE ET RÉFÉRENCE
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24 heures sur 24, 7 jours sur 7
www.drogue-aidereference.qc.ca
GRIP MONTRÉAL
Téléphone: 514-726-4106
DIRECTEUR DE SANTÉ-PUBLIQUE
Prévention des surdoses liées aux drogues
AUTRE SITE À CONSULTER
Ce qui préoccupe le SPVM, ce sont les conséquences qu’entraîne la consommation de ces drogues auprès des personnes qui en sont dépendantes.