La cyberintimidation, c'est le fait de harceler une personne ou de tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants, qu'ils soient illustrés ou écrits. Elle concerne également le fait de harceler une personne.
Les moyens employés sont nombreux :
Malheureusement, les conséquences de l'intimidation pour les victimes sont variées, allant de la perte de l'estime de soi à la dépression et même, dans certains cas, au suicide.
La cyberintimidation peut devenir criminelle
Certaines problématiques de cyberintimidation représentent des infractions au Code criminel canadien. Des clauses sont prévues dans les cas suivants :
Libelle diffamatoire
Exemple : utiliser les technologies internet telles que les sites web pour ridiculiser d'autres personnes en racontant des histoires, des blagues ou en affichant des images.
Extorsion
Exemple : envoyer des courriels menaçants à des camarades de classe pour leur demander d'apporter des objets de valeur à l'école.
Harcèlement criminel
Exemple : utiliser les technologies internet pour communiquer de façon répétée avec une personne en sachant qu'elle se sent harcelée.
Faux message
Exemple : transmettre, à l'aide d'un système de messagerie électronique, de faux renseignements dans l'intention de nuire à quelqu'un.
Proférer des menaces
Exemple : utiliser un système de messagerie pour envoyer des courriels de menaces envers d'autres personnes.
Quoi faire si vous recevez des menaces par courriel ?
Vous pouvez porter plainte auprès de votre poste de quartier. Pour ce faire, il est très important de ne pas effacer le ou les messages, afin que la preuve demeure accessible pour les prochaines étapes. Des policiers communiqueront par la suite avec vous pour vous demander de faire parvenir les en-têtes complets des messages.
Quoi faire si quelqu'un a créé un site web à votre sujet et y profère des insultes et des faussetés ?
Il existe des cas bien particuliers où il pourrait s'agir d'une infraction criminelle (voir plus bas), mais comme des dispositions du Code civil s'appliquent spécifiquement au respect de la réputation et de la vie privée, le recours aux tribunaux civils est souvent plus concluant.