09 avril 2020
La Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) veulent sensibiliser les parents aux dangers de l’exploitation sexuelle auxquels sont exposés les enfants sur Internet. Comme les jeunes passent plus de temps en ligne en cette période de confinement, les risques liés à ce type de crime augmentent tout également. Les policiers faisant partie des équipes de lutte à l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet du SPVM et de la SQ demandent donc aux parents d'être à l'affût de ce type d'exploitation sexuelle.
L’exploitation sexuelle des enfants sur Internet peut prendre différentes formes. Certains cyberprédateurs persuadent l’enfant de produire du matériel (des photos ou des vidéos) de nature sexuelle en le manipulant ou le menaçant. D’autres font semblant de faire partie du même groupe d'âge ou se font passer pour des adultes de confiance afin d’établir un lien avec le jeune et ultimement, le rencontrer et l'exploiter. Parfois, aussi, ce sont les jeunes qui produisent et partagent sur diverses plateformes web des images intimes d’eux-mêmes sans toutefois prendre conscience de toutes les conséquences que peuvent amener ce genre de comportement.
Toute forme de contenu à caractère sexuel impliquant des mineurs, qu’elle soit l’œuvre d’un cyberprédateur ou d’une initiative personnelle, est illégale.
Il est important que les parents demeurent vigilants et portent une attention particulière à l’utilisation que leurs enfants font des appareils électroniques et à leurs activités sur Internet.
Voici quelques conseils de prévention pour protéger les enfants de l'exploitation sexuelle sur internet :
Pour plus d’informations et conseils de prévention :
https://spvm.qc.ca/fr/Fiches/Details/Securite-des-enfants-sur-internet
https://spvm.qc.ca/fr/Fiches/Details/Cyberpredateur
https://www.cyberaide.ca/app/fr/
Si vous soupçonnez l’existence d’une activité en ligne potentiellement dangereuse, ou que vous ne savez pas quoi faire face à une situation impliquant votre jeune, n’hésitez pas à communiquer avec votre service de police.