18 septembre 2024
Du 9 juillet au 6 août dernier, du personnel de différentes unités du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont animé des activités policières au camp de jour Lorahkote, un service de l’organisme à but non lucratif Native Montréal – Montréal Autochtone. Ce camp de jour anglophone offre gratuitement des activités culturelles à des jeunes de 5 à 12 ans provenant des communautés autochtones du Grand Montréal.
S’initier au métier de policier
Tous les mardis, du personnel du SPVM a proposé des activités aux jeunes en s’inspirant de la trousse Beaux, jeunes et forts à l’Académie de police qui comprend du matériel de soutien et d’animation auprès des jeunes.
Ainsi, les participant(e)s au camp de jour Lorahkote ont été plongé(e)s dans l’univers du métier de policier : distribution de calepins de notes, inspection d’une autopatrouille, atelier de prévention dans un parc et présentation de l’uniforme, cours de photo radar, présentation de l’Unité motard, cours d’enquête policière et mini-trousse pour la prise d’empreintes, jeu-questionnaire, etc.
Pour sa part, l’organisme a fourni le transport en autobus pour une visite à la Cavalerie, à l’Unité canine et au Centre de commandement et de traitement de l’information du quartier général. Un agent a même organisé des cobras et remis du matériel promotionnel aux moniteur(-trice)s et aux aide-moniteur(-trice)s à des fins de recrutement.
Mener une enquête
Tout au long du camp, les jeunes ont mené une enquête policière avec des énigmes adaptées à leur âge, des entrevues et des interrogatoires pour identifier quelle moniteur(-trice) avait caché les cadeaux qui leur étaient destinés.
À la toute fin, des articles promotionnels du SPVM ont été remis aux jeunes en plus de leur remettre leur certificat attestant de leur participation au camp Beaux, jeunes et forts à l’Académie de police.
Passer de la crainte à la confiance
Une évaluation de la perception des jeunes à l’égard des policières et policiers a été réalisée au début et à la fin du camp pour vérifier s’il y avait des différences significatives. Cette perception s’est améliorée à la suite des activités de sensibilisation.
Au départ, les jeunes considéraient que les policières et les policiers étaient là pour les aider, mais qu’elles et ils étaient sévères. Lors de la première rencontre, les jeunes étaient craintives et craintifs, mais à la fin, elles et ils étaient content(e)s de voir ceux-ci.
Après le camp, les jeunes trouvaient que les membres policiers étaient plus aidants et moins sévères. Les participant(e)s ont aimé le camp. De toute évidence, la collaboration du SPVM lui a permis de se rapprocher de jeunes autochtones et de renforcer le lien de confiance avec Native Montréal – Montréal Autochtone. Tant les jeunes que les responsables de l’organisme souhaitent le retour des activités policières l’année prochaine.
Un merci tout spécial aux policières et aux policiers qui se sont prêté(e)s au jeu au sein de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU), des postes de quartier (PDQ) 15 et 30, de la Section Attraction et intégration à la fonction policière, de la Cavalerie, des Unités canine et motard.