Une mère fait connaître son appréciation de l’intervention du SPVM à un moment difficile pour sa famille

21 juin 2021

Le 7 avril dernier, une disparition et tout le suivi l’entourant ont mobilisé plusieurs ressources du SPVM. En mai dernier, madame Lina D. écrivait au SPVM dans l’espoir que son message d’appréciation se rendrait jusqu’aux policières qui l’ont aidée et à l’ensemble des équipes qui ont permis un dénouement inespéré. Nous avons décidé, avec son consentement, de publier la totalité de son message.

15 mai 2021
Envoi à la boîte courriel réservée aux citoyens du poste de quartier 44

On l’a nommé Guillaume. Son père et moi trouvions que c’était un joli nom, doux, et promis à de grandes choses s’il le désirait. Il a fait honneur à son nom. Il est un bel homme, doux, avec un grand cœur, généreux. Il fait notre fierté et notre joie. Mais depuis quelques années, il vit avec une sournoise maladie : la schizophrénie. Elle s’est lentement, puis de façon plus foudroyante, manifestée et installée.

Depuis sa première psychose en 2015, on cherche de l’aide, on patauge dans la mer qu’est le système de santé, sans bouée.

Tout ça pour vous dire que le 7 avril dernier, nous avons communiqué avec la police alors que Guillaume avait disparu et était en crise ; sa 3e psychose.
Les sergentes-détectives qui ont pris la relève se sont avérées être les premières lumières au bout d’un interminable tunnel noir.

Elles nous ont été d’un secours inestimable. Personnellement, elles m’ont tenue informée, soutenue, réconfortée dans le pire moment de ma vie de maman. L’empathie et la compassion de ces jeunes femmes sont touchantes et remarquables. Pas dans le sens de rare, je présume plutôt le contraire, mais dans le sens que je désire qu’on le remarque.

Je vous écris tout ceci pour vous dire qu’il y a de belles et bonnes raisons d’être fiers et fières de nos policiers, plus souvent qu’on ne le dit. Et que cette citoyenne n’y est pas indifférente. J’éprouve une grande reconnaissance dans un moment où j’en ai le plus besoin et ce sont vos collègues et employées qu’il faut remercier.

Si j’en avais les moyens, j’aurais fait parvenir des fleurs à toutes les filles de (ou des) unités. Ce que je peux faire, c’est vous le souligner et étendre encore un peu plus notre gratitude et appréciation à l’ensemble de votre équipe.

Merci encore aux sergentes-détectives Dominique Larivière, Francesca-Anna Crivello, Édith Leblanc, à Valéry Plante, superviseur, à l’agente Stéphanie Franche-Lombard. Merci aussi à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué – parfois sans le savoir - à instaurer une équipe de soins adéquate pour l’avenir de notre fils.

Leur travail et leur dévouement ont de quoi vous rendre fiers. C’est notre cas.

C’est avec émotion que nous avons lu cette lettre. Nous remercions et félicitons le personnel impliqué pour vos interventions auprès de cette famille !