02 mars 2021
En 2009, le Service de police de la Ville de Montréal mettait en branle le projet Les Survivantes pour la prévention de l’exploitation sexuelle. Depuis quelque temps, ce programme a été adapté à la réalité des femmes autochtones dans le but de fournir les outils nécessaires aux policiers-ères, aux intervenants-es ainsi qu’aux victimes et leurs proches.
L’idée de recueillir les histoires de vie proposées par ces femmes devenait une suite logique à la quête des instigatrices du projet, les policières Josée Mensales et Diane Veillette.
Joindre leurs voix à celles des Premières Nations et des Inuits n’effacera jamais toute la souffrance vécue, mais elles espèrent qu’elles serviront à briser les tabous, à repousser les frontières de l’indifférence.
Une meilleure compréhension des divers enjeux en cause, notamment grâce à des témoignages de personnes œuvrant dans des organismes clés, et une refonte du système en place contribueront certainement à abolir les préjugés et à mieux protéger les femmes autochtones sur et hors communauté.
Pour mieux répondre aux besoins de toutes les communautés autochtones du Québec et afin de toucher au plus grand nombre d’intervenants et de victimes, les témoignages sont rédigés en français et en anglais.